« C’était une séance hallucinante, raconte Nathalie Martin, élue au sein du groupe IDEES. Ça a débuté par l’attitude agressive du doyen, président de séance, à l’encontre de l’un des élus qui finit par lui proposer « d’aller s’expliquer à la sortie… Ensuite, nous avions des questions à poser à chacun des candidats sur leur future politique mais ça n’a pas été possible… »
« Le débat a été confisqué, estime Christine Guidecocq, élue d’opposition à Conflans-Sainte-Honorine. La démocratie est clairement en naufrage dans notre territoire. » « Le doyen a interdit à l’opposition de s’exprimer, redoutant sans doute que les élus puissent faire état de la situation qui a conduit l’ancien président à démissionner sous la pression de Pierre Bédier », en conclut Gaël Callonnec, également élue d’opposition à Conflans, pointant la guerre ouverte entre le président du département et Raphaël Cognet.
La nouvelle présidente de GPSEO, Cécile Zammit-Popescu, 51 ans, reconnaît « un léger cafouillis » mais pas davantage. « J’avais transmis mes intentions de candidate à chacun de mes 140 collègues du conseil communautaire contrairement à Marc Jammet (NDLR : autre candidat) et c’est ce qui a pu surprendre », justifie simplement la maire de Meulan.
GPSOE, qui a vu le jour le 1er janvier 2016, est issue de la fusion de 6 intercommunalités du nord des Yvelines. Elle réunit plus de 405 000 habitants répartis dans 73 communes, ce qui la positionne comme la plus grande communauté urbaine de France.